Pendant que je fais route vers Saint Mandrier, mon équipage ronge son frein dans le train.
Arrivé à Saint Mandrier, je joue les paparazzi pour surprendre l’arrivée du taxi qui amène l’équipage.
Il devait nous attendre, il est où ?
T’es où ?
Réponse laconique : Ponton B, et je coupe.
Il est où, ce ponton B ?
Il aurait pu se déranger, quand même !
Départ pour Porquerolles, où il est prévu de mouiller pour se baigner.
Mouillage au Petit Langoustier.
Mais l’équipage refuse de se baigner depuis le bateau : en mer, il y a des bêtes.
On ne peut se baigner que sur la plage.
Et seulement là où il y a du monde.
Comme j’ai accosté sur une plage déserte, on reviens à bord.
Lucie se propose pour ramer.
Malgré une route légèrement en zig-zag, elle ne s’en sort pas trop mal, on rejoint le Sanca.
Devant le manque d’intérêt de l’équipage pour le mouillage forain, je décide de passer la nuit à Porquerolles.
A l’unanimité, les deux équipières choisissent de se régaler avec une pizza très couleur locale, plus une crêpe au Nutella, pour compléter le tableau.
Quelle misère !
Ca discute ferme sur la place de Porquerolles.
Le lendemain, départ pour Port Cros, où une chambre d’hôtel attends l’équipage.
En cours de route, on se prend un grain qui achève de brouiller les filles avec la navigation.
Le Sanca en bout de ponton, avec la toile bleue pour se préserver du soleil.
L’hôtel à Port Cros, avec la chambre (petite flèche) et la piscine derrière (grosse flèche, parce que très important).
Le soir, repas au restau, ça c’est des vacances.
Pendant deux jours, on ne les voit qu’à midi pour les repas, et ensuite, piscine en continu.
Venir à Port Cros uniquement pour se baigner dans une piscine, ça a épaté la patronne de l’hôtel.
Fin du séjour, l’équipage réintègre le bord.
On goute aux joies de la navigation.
Devant le manque d’intérêt généralisé pour la navigation et pour le mouillage, direction le Lavandou pour passer les derniers jours en profitant de la plage.
Là, tout y est : la plage de sable, le monde.
Le soir, le verdict tombe : la plage, c’est bien pour bronzer, mais pas pour se baigner.
Comme vivre au bateau, c’est nul (et même pire), on avance le départ pour qu’elles passent deux jours à Toulon, dans un hôtel (avec piscine, ça va sans dire).
Par contre, le vendeur de glace a eu un franc succès.
Mais on ne peut pas passer ses journées à manger des glaces, alors départ demain matin.
Débarquement des valises.
Pour des filles, les malles ne sont pas démesurées.
En attente du bus avec deux jours de vraies vacances en perspectives, avec hôtel, piscine et pizza.