Mercredi 12 Juin, départ pour Porquerolles.
Je pars avec Jean-Paul et son Dehler, qui a prévu de m’accompagner.
Pendant que je fais le plein de carburant, il en profite pour sortir du port le premier.
Le vent n’est pas au rendez-vous, et on se traine à moins de 2 nœuds.
Au bout d’une heure, on met le moteur, en espérant trouver le vent, comme la météo nous l’a promis.
Après une heure de brise Volvo, Jean-Paul qui craint de faire 30 heures de moteur, fait demi-tour et rentre au port.
De toutes façons, il n’était pas trop enthousiaste à l’idée d’une nuit en mer.
Il finira par aller naviguer le long de la côte espagnole.
Vers 15H, le vent s’est levé, j’ai mis les voiles en ciseau, vent arrière.
Au début, j’avançait à 3 nœuds, puis 4, puis 5.
A la nuit tombante, le vent a forcit nettement, j’ai passé la nuit entre 7 et 8 nœuds, avec une bonne houle qui m’a bercé sans ménagements toute la nuit.
Vers 9H je passe le cap Cicié, le vent et la houle se sont calmés depuis le lever du jour.
Le vent est complètement tombé, je finis au moteur.
On voit Porquerolles au loin.
Le fort du petit Langoustier qui domine le mouillage.
A midi, je suis mouillé, j’installe la toile qui me protège du soleil, et on passe aux choses sérieuses : Murex mayonnaise, soupe de poissons avec petits croutons aillés et rouille sétoise.
Et pour finir, café-limoncello avant la sieste.
La belle vie.