Le Sanca amarré le long du quai qui borde la jetée à Porquerolles.
Le vent joue du violon dans les haubans.
L’équipage est parti au restaurant fêter l’appel du général de Gaulle, et aussi l’anniversaire d’une équipière dont nous tairons charitablement l’âge exact.
Dilou garde le navire.
Pendant 2 jours, ballades à terre, et bien à l’abri, apéro, repas légers et parties de cartes animées.
Les soucis de l’existence ont déserté le navire.
Le mauvais temps terminé, on part pour mouiller au Petit Langoustier.
Tout va bien pendant le trajet, mais quand on a mouillé, un léger clapot balance le bateau, et le matelot est la proie d’un malaise subit qui l’empêche de jouir de la beauté du paysage.
Sans pitié, les autres membres d’équipage ne pensent qu’à se moquer du malheureux.
Lorsque le malade est proche de l’agonie, le capitaine décide de rentrer au Lavandou pour tenter de le sauver.
Pendant le retour, l’homme revient lentement à la vie.
Le vent dans les voiles le remet complètement debout.
Toutes voiles dehors vers le Lavandou.
Domage que la croisière soit finie, l’équipage est en pleine forme.
Le Lavandou droit devant, on rentre demain à la maison.